Types de contrats
Outre le CDI, le contrat le plus recherché, il existe d’autres types de contrats de travail. Ils s’adressent à des profils différents pour des types de postes et des conditions de travail spécifiques.
CDI et le CDD, les contrats traditionnels :
Sans limitation de durée, le contrat à durée indéterminé est le contrat de base, pouvant être signé à temps plein ou à temps partiel. Il assure un emploi fixe et durable dans une entreprise, où le salarié pourra évoluer tout au long de sa carrière. En revanche, un contrat à durée déterminée ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tache précise et limité dans le temps. Les entreprises ont recours au CDD pour remplacer un salarié en cas d’absence, pour répondre à un accroissement temporaire de l’activité ou pour certains emplois à caractère saisonniers. Selon la loi, certains cas interdisent son recours : Ainsi, un CDD ne peut prendre durablement la place d’un emploi permanent, remplacer des grévistes ou des emplois ayant fait l’objet d’un licenciement économique dans les six mois précédents. Un CDD ne peut être renouvelé qu’une fois, et ce renouvellement ne peut dépasser la durée maximale autorisée (18 mois). Conditions de travail, conventions collectives, comités d’entreprises… les salariés en CDI ou CDD bénéficient des mêmes droits.
Le travail temporaire :
Pléthore de contrats cohabitent pour les emplois à durée limitée. Les entreprises d’intérim emploie des intérimaires par l’intermédiaire de deux contrats : le contrats de mise à disposition (conclu entre l’agence d’intérim et l’entreprise utilisatrice) et le contrat de mission (conclu entre l’agence et le salarié). Le contrat de travail à temps partiel concerne les emplois où la durée de travail est inférieure à 35 h par semaine. Destiné aussi bien aux CDI qu’au CDD, il peut être hebdomadaire, mensuel ou annualisé. Les saisonniers possèdent aussi leur contrat : le "contrat saisonnier", sorte de CDD, conclu pour la saison et pour une durée minimale. De même, les vendanges ont aussi leur contrat: le contrat vendanges, établie pour un mois au maximum chez le même employeur et ne pouvant excéder deux mois au total sur un an. Enfin, le contrat de travail intermittent peut être défini comme un CDI alternant des périodes travaillées ou non travaillées.
Les contrats qui visent à favoriser l’emploi :
La formation en alternance débute le jour de la signature d’un contrat de travail. Destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, désireux d'acquérir un diplôme professionnel ou technologique en un, deux ou trois ans, le contrat d’apprentissage est le plus connu. En 2004, le contrat de professionnalisation a remplacé le contrat de qualification. Ce dernier vise à de fournir une qualification professionnelle à des jeunes de moins de 26 ans. Le plus récent, le contrat nouvel embauche (CNE) est créé pour relancer l’embauche dans les petites entreprises. Réservé aux sociétés du secteur privé, employant au maximum 20 salariés, le CNE s’impose comme un contrat à durée indéterminé, avec une période d’essai de deux ans. Durant cette période dite de « consolidation », le salarié peut démissionner sans motif. De même, l’employeur peut mettre fin au CNE sans justification.