Financer sa formation professionnelle
Mis à jour le 14 Juin 2022
admin
Grâce aux dispositifs de formation continue comme le DIF (Droit Individuel à la Formation) ou encore le CIF (Congé Individuel de Formation), toute reconversion ou spécialisation peut être envisagée. Quelque soit la formule choisie, un financement est obligatoire.
S’il s’agit d’un projet lié à son entreprise.
Tous les salariés du secteur privé peuvent bénéficier d’un DIF, mais l’employeur reste décideur dans l’acceptation ou non de cette formation. L’employeur doit prendre en charge le financement, dans le cadre du plan de formation géré par l’entreprise ou d’une période de professionnalisation. Le recours repose sur les fonds des OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), organismes chargés du financement des DIF auprès des entreprises. Mais face à l’explosion des demandes, les organismes peinent à couvrir tous les besoins. En cas de coût excessif, un co-financement par l’intermédiaire d’un FONGECIF (fonds de gestion du congé individuel de formation) par exemple, peut être pratiqué. De même, au bout de deux refus de formation de son employeur, la prise en charge financière peut également être présentée au FONGECIF.
S’il s’agit d’une démarche personnelle.
Concernant le CIF, différentes solutions existent. Vous pouvez demander à votre employeur de financer partiellement ou intégralement ce CIF. Mais la décision reste à sa convenance. Dans la majorité des cas, vous devrez vous rapprocher personnellement des organismes dont dépend votre entreprise, OPACIF (organisme paritaire collecteur agréé au titre du CIF) ou FONGECIF.
Dans tous les cas, ces démarches interviennent au minimum trois mois avant le début de la formation. L’obtention d’un financement n’est pas automatique. Il reste tributaire de la présentation de votre formation à une commission partiaire. En charge d’examiner votre demande, la décision d’attribution d’un financement repose sur la cohérence de votre projet et de votre motivation.