Le déclin de l’esprit d’équipe
Mis à jour le 14 Juin 2022
Anonyme (non vérifié)
D’après une analyse d'Hubert Landier, expert en analyse du risque social, des stratégies syndicales et des relations sociales dans l'entreprise, pour l’AEF (agence d’informations spécialisée), l’esprit d’équipe est une valeur en déclin dans les entreprises.
L’esprit d’équipe s’est développé dans les politiques de management des années 80. Aujourd’hui, il semble avoir disparu. Ce sont les salariés issus de cette génération qui le regrettent le plus. Et son déclin entraînerait une baisse d’efficacité collective pour l’entreprise.
Des comportements plus individualistes : les enquêtes de climat social menées dans les grandes entreprises montrent une tendance au « chacun pour soi ». Elle s’expliquerait par une évolution des comportements vers plus d'individualisme, par les nouvelles formes d’organisation au travail, ou par la pression exercée par les entreprises sur les individus dans la réalisation des objectifs.
L’étude dénonce en particulier « le dogmatisme absolu » des consultants des grands cabinets de conseil et « la langue de bois » du management.
Progression du stress : pour Hubert Landier, l’augmentation du stress s’expliquerait par la solitude du salarié au travail. Le manque de dialogue social et la quasi absence de toute autre forme d’action collective seraient à l’origine de cet isolement. Même si les conflits au travail sont moins nombreux, on constate la forte progression d’indicateurs d’un mal être au travail aboutissant à l’absentéisme ou à d’autres troubles psychosomatiques.
Quelles sont les préconisations ? L’étude encourage la réintroduction de l’esprit d’équipe, grâce à de véritables actions de fond à mener sur l’organisation du travail au sein de l’entreprise et sur les systèmes de management.
L’esprit d’équipe s’est développé dans les politiques de management des années 80. Aujourd’hui, il semble avoir disparu. Ce sont les salariés issus de cette génération qui le regrettent le plus. Et son déclin entraînerait une baisse d’efficacité collective pour l’entreprise.
Des comportements plus individualistes : les enquêtes de climat social menées dans les grandes entreprises montrent une tendance au « chacun pour soi ». Elle s’expliquerait par une évolution des comportements vers plus d'individualisme, par les nouvelles formes d’organisation au travail, ou par la pression exercée par les entreprises sur les individus dans la réalisation des objectifs.
L’étude dénonce en particulier « le dogmatisme absolu » des consultants des grands cabinets de conseil et « la langue de bois » du management.
Progression du stress : pour Hubert Landier, l’augmentation du stress s’expliquerait par la solitude du salarié au travail. Le manque de dialogue social et la quasi absence de toute autre forme d’action collective seraient à l’origine de cet isolement. Même si les conflits au travail sont moins nombreux, on constate la forte progression d’indicateurs d’un mal être au travail aboutissant à l’absentéisme ou à d’autres troubles psychosomatiques.
Quelles sont les préconisations ? L’étude encourage la réintroduction de l’esprit d’équipe, grâce à de véritables actions de fond à mener sur l’organisation du travail au sein de l’entreprise et sur les systèmes de management.
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