Les pratiques RH des entreprises conditionnent le parcours du demandeur d'emploi
Mis à jour le 14 Juin 2022
Anonyme (non vérifié)
Les façons de gérer la main d'oeuvre dans les entreprises « ont une influence forte sur la durée de chômage des individus », indique une étude publiée par le Conseil d'analyse économique (CAS). La responsabilité des entreprises est donc engagée dans « la construction de 'l'inemployabilité' des travailleurs »...
Les pratiques de gestion des ressources humaines dans les entreprises « ne sont pas sans effet sur la composition et la durée moyenne du chômage, voire sur son niveau », constate une étude de la chercheuse Marie Salognon. Qu'il s'agisse de recrutement, de règles salariales, d'organisation du travail, de gestion des emplois, des carrières et des compétences, l'influence des entreprises sur la physionomie du chômage est importante et particulièrement sur le processus d'exclusion professionnelle. Ainsi, « l'employabilité des personnes n'est ni individuelle ni naturelle, mais plutôt construite collectivement », ce qui implique de revoir « la logique de l'intervention publique ».
Les modes d'évaluation des entreprises, « selon les critères et les dispositifs de sélection des travailleurs choisis », peuvent considérablement influer sur le parcours des demandeurs d'emploi et notamment sur la durée passée au chômage. Ainsi, avoir eu comme dernier contrat un contrat aidé « peut être un signal de faible employabilité aux yeux des employeurs potentiels, à l'inverse d'un emploi intérimaire ou saisonnier ». De même, « quitter le dernier emploi suite à un licenciement économique allonge la durée de chômage par rapport à la modalité fin de CDD » car les employeurs potentiels considèrent souvent que les salariés licenciés ont été jugés comme « les moins performants ».
Les pratiques de gestion des ressources humaines dans les entreprises « ne sont pas sans effet sur la composition et la durée moyenne du chômage, voire sur son niveau », constate une étude de la chercheuse Marie Salognon. Qu'il s'agisse de recrutement, de règles salariales, d'organisation du travail, de gestion des emplois, des carrières et des compétences, l'influence des entreprises sur la physionomie du chômage est importante et particulièrement sur le processus d'exclusion professionnelle. Ainsi, « l'employabilité des personnes n'est ni individuelle ni naturelle, mais plutôt construite collectivement », ce qui implique de revoir « la logique de l'intervention publique ».
Les modes d'évaluation des entreprises, « selon les critères et les dispositifs de sélection des travailleurs choisis », peuvent considérablement influer sur le parcours des demandeurs d'emploi et notamment sur la durée passée au chômage. Ainsi, avoir eu comme dernier contrat un contrat aidé « peut être un signal de faible employabilité aux yeux des employeurs potentiels, à l'inverse d'un emploi intérimaire ou saisonnier ». De même, « quitter le dernier emploi suite à un licenciement économique allonge la durée de chômage par rapport à la modalité fin de CDD » car les employeurs potentiels considèrent souvent que les salariés licenciés ont été jugés comme « les moins performants ».
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