Négocier son départ de l'entreprise
Mis à jour le 14 Juin 2022
admin
Quitter une entreprise peut résulter d’un consentement mutuel ou d’une rupture à l’amiable. Dans ce cas, le succès de ce départ dépend des conditions négociées avec votre employeur.
Avancer les bons arguments.
Lors d’un départ négocié, l’entreprise et le salarié mettent fin d’un commun accord à leur collaboration. Si la rupture n’émane pas de l’employeur, le salarié va devoir argumenter pour conserver le maximum de droits. En effet, un patron n’a aucune obligation d’accorder un licenciement, et donc de verser des indemnités. Pour pousser votre employeur à vous licencier, une stratégie doit être mise en place. Prenez le temps de réfléchir aux arguments en votre faveur. Renseignez-vous également sur le droit du travail pour bien connaître les pratiques juridiques.
Le contrat de travail est rompu, mais sous certaines conditions.
Négocié entre les parties, les modalités de départ doivent être attentivement étudiées par le salarié. Des actes abusifs peuvent masquer une volonté licenciement ou de démission, privant ainsi le salarié de ses droits. Un acte écrit doit être rédigé, reprenant les engagements des deux parties.
Que négocier ?
Une rupture à l’amiable évite les désagréments d’une démission, notamment en terme de dédommagement. C’est l’intérêt principal de cette pratique : une indemnité compensatrice de départ peut être négociée. Le montant doit être estimé par le salarié et calculé en fonction de ses besoins financiers. Car attention : excepté pour raisons économiques, le départ négocié n’ouvre pas droit aux Assedic. Ainsi, le salarié ne pourra pas compter sur d’autres aides financières que celles négociées au moment de son départ.