Entretien d'embauche : comment justifier des expériences courtes ?
Mis à jour le 14 Juin 2022
fanny.ravanetti
Lorsque les recruteurs lisent un CV, ils ne se contentent pas de s’assurer des compétences du candidat, ils cherchent également à analyser son parcours et à lire entre les lignes le type de collaborateur qu’il pourrait être. Dans ce contexte, les expériences courtes sont très souvent perçues comme un « défaut ». Pourtant, elles peuvent être justifiées !
Les expériences courtes peuvent être interprétées comme des échecs, de mauvaise performance ou une mauvaise intégration au sein d’une entreprise (pourquoi sinon le candidat est resté si peu dans l’organisation ?). Elles peuvent également être perçues comme autant de signes d’instabilité. Le candidat serait-il constamment à l’affût d’un poste mieux rémunéré (ou mieux situé, etc.) et refuserait de se projeter sur le long terme au sein d’une entreprise ? Les expériences professionnelles courtes sont donc autant de signaux d’alerte pour les recruteurs. Si vous avez des expériences courtes figurant sur votre CV et vous êtes malgré tout convoqué(e) en entretien, cela signifie que ce “désavantage” ne vous aura pas été fatal. Pour conserver toutes les chances d’être sélectionné(e) à l’issue de l’entretien, il est utile de trouver les bons arguments pour expliquer la durée de ces expériences de façon convaincante.
Conseil n°1 : ne cachez pas vos expériences courtes
Il vaut toujours mieux jouer l’honnêteté plutôt que de tenter de camoufler maladroitement un aspect de votre CV. Les recruteurs détectent rapidement les incohérences dans un CV et peuvent facilement vérifier les informations qui y figurent. Ils préféreront toujours un candidat qui joue cartes sur tables à un autre qui tentent de cacher des choses.
Conseil n°2 : ne rejetez pas la faute sur les autres
Un écueil fréquent consiste à détailler pour chaque expérience les lacunes de l’entreprise et de vos collègues, en justifiant qu’ils sont la raison qui vous a poussé à partir. Le recruteur aura du mal à croire que vous jouez de malchance et pensera plus probablement que vous êtes un éternel insatisfait qui se plaira difficilement dans son entreprise ou que vos problèmes d’intégration viennent de votre personnalité.
Conseil n°3 : démontrez la cohérence de votre parcours
Il est important d’assumer votre parcours et de montrer que vous l’avez choisi et non subi. Pour chaque expérience soyez sincère et expliquez ce qui vous a poussé à quitter votre emploi et comment ce choix s’intégrait de façon cohérente dans votre parcours professionnel. En présentant les leçons que vous en avez tirées, vous montrerez à votre interlocuteur que vous apprenez de vos erreurs pour ne pas les répéter.
Conseil n°4 : rassurez le recruteur
Si votre recruteur semble inquiété par vos trop nombreuses expériences courtes, rassurez-le explicitement. Vous pouvez par exemple dire que ces contextes de travail nombreux et variés vous ont beaucoup appris mais que vous recherchez désormais un poste stable pour vous poser et vous impliquer dans la durée. Votre interlocuteur ne se basera alors plus seulement sur vos expériences passées mais sur vos projets futurs.
Les expériences courtes peuvent être interprétées comme des échecs, de mauvaise performance ou une mauvaise intégration au sein d’une entreprise (pourquoi sinon le candidat est resté si peu dans l’organisation ?). Elles peuvent également être perçues comme autant de signes d’instabilité. Le candidat serait-il constamment à l’affût d’un poste mieux rémunéré (ou mieux situé, etc.) et refuserait de se projeter sur le long terme au sein d’une entreprise ? Les expériences professionnelles courtes sont donc autant de signaux d’alerte pour les recruteurs. Si vous avez des expériences courtes figurant sur votre CV et vous êtes malgré tout convoqué(e) en entretien, cela signifie que ce “désavantage” ne vous aura pas été fatal. Pour conserver toutes les chances d’être sélectionné(e) à l’issue de l’entretien, il est utile de trouver les bons arguments pour expliquer la durée de ces expériences de façon convaincante.
Conseil n°1 : ne cachez pas vos expériences courtes
Il vaut toujours mieux jouer l’honnêteté plutôt que de tenter de camoufler maladroitement un aspect de votre CV. Les recruteurs détectent rapidement les incohérences dans un CV et peuvent facilement vérifier les informations qui y figurent. Ils préféreront toujours un candidat qui joue cartes sur tables à un autre qui tentent de cacher des choses.
Conseil n°2 : ne rejetez pas la faute sur les autres
Un écueil fréquent consiste à détailler pour chaque expérience les lacunes de l’entreprise et de vos collègues, en justifiant qu’ils sont la raison qui vous a poussé à partir. Le recruteur aura du mal à croire que vous jouez de malchance et pensera plus probablement que vous êtes un éternel insatisfait qui se plaira difficilement dans son entreprise ou que vos problèmes d’intégration viennent de votre personnalité.
Conseil n°3 : démontrez la cohérence de votre parcours
Il est important d’assumer votre parcours et de montrer que vous l’avez choisi et non subi. Pour chaque expérience soyez sincère et expliquez ce qui vous a poussé à quitter votre emploi et comment ce choix s’intégrait de façon cohérente dans votre parcours professionnel. En présentant les leçons que vous en avez tirées, vous montrerez à votre interlocuteur que vous apprenez de vos erreurs pour ne pas les répéter.
Conseil n°4 : rassurez le recruteur
Si votre recruteur semble inquiété par vos trop nombreuses expériences courtes, rassurez-le explicitement. Vous pouvez par exemple dire que ces contextes de travail nombreux et variés vous ont beaucoup appris mais que vous recherchez désormais un poste stable pour vous poser et vous impliquer dans la durée. Votre interlocuteur ne se basera alors plus seulement sur vos expériences passées mais sur vos projets futurs.
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