Travailler en intérim
Mis à jour le 14 Juin 2022
admin
Chaque année, plus de deux millions de personnes réalisent des missions de travail temporaire. Réservé pendant longtemps à une main d’œuvre peu qualifiée, l’intérim s’adresse aujourd’hui à un plus vaste public, et englobe de larges missions pour tous niveaux de qualifications.
Pourquoi choisir intérim ?
Indépendance de travail, bon niveau de rémunération, missions de courte durée…les avantages du travail temporaire foisonnent. En période de vide professionnel, l’intérim représente une excellente alternative pour rester en activité et rebondir. Pour les étudiants ou les nouveaux diplômés, ce système s’avère idéal pour explorer le marché, affiner un projet professionnel et acquérir un savoir-faire de terrain. Certains pratiquent l’intérim ponctuellement et pour une durée limitée, d’autres en font une habitude professionnelle. Dans le meilleur des scénarii, l’intérim sert de tremplin vers un contrat à durée indéterminée. Si l’industrie emploie près de la moitié des intérimaires, tous les secteurs d’activité font appel à l’Intérim pour pallier leur problème d’effectifs. Restauration, informatique, finance, gestion, santé… Ce sont plus de 1000 entreprises qui travaillent sur le secteur, offrant des missions variées et pour tous niveaux de diplômes.
L’Intérim, sous quelles conditions ?
Le contrat, le salaire, les conditions de travail…les dispositions de l’intérim restent très réglementées. L’entreprise peut recourir à un intérimaire dans trois cas : remplacement d’un salarié, accroissement d’activité et emploi temporaire par nature. Si l’agence s’impose comme l’intermédiaire entre l’entreprise et le salarié, elle reste l’unique employeur de l’intérimaire. A chaque nouvelle mission, un nouveau contrat doit être signé. Une mission est régie par deux contrats : le contrat de mise à disposition entre l’agence et l’entreprise ; le contrat de mission entre l’intérimaire et l’agence. Le contrat doit spécifier la mission, la durée, le lieu d’exercice, les motifs et conditions de rupture, les modalités de rémunération et autres informations légales.
Côté salaire
Le salaire de référence ne peut être inférieur au salaire que touche un salarié embauché en CDI avec une qualification équivalente, pour le même poste. Ce salaire se compose donc du salaire de base brut, ainsi que des primes et indemnités prévues par les conventions collectives. De plus, des indemnités particulières aux intérimaires viennent gonfler les salaires : l’indemnité de fin de mission (10 % de la rémunération totale brute) et l’indemnité compensatrice de congés payés (un dixième de la rémunération totale). Enfin, les heures de nuits ou les jours fériés, le remboursement de frais, la participation et l’intéressement peuvent également se rajouter au salaire.
En terme de droits et de statut
Les intérimaires bénéficient des mêmes droits que les salariés de l’entreprise d’accueil. L’agence d’intérim a le devoir d’informer ses employés des statuts et des droits qui sont accordés à ses intérimaires. Notamment en terme de protection sociale complémentaire, chômage, retraite ou droit à la formation, auxquels ont droit tous les intérimaires.