Saisi d'une demande d'autorisation de licenciement d'un salarié protégé, un inspecteur du travail n'est pas tenu d'organiser une confrontation entre le salarié et les témoins des déclarations reprochées au salarié. Des « propos sexistes à connotation sexuelle, grossiers et dégradants » suffisent à justifier le licenciement d'un formateur, salarié protégé, énonce le Conseil d'État dans un arrêt du 24 novembre 2006. Au cours d'un séminaire, un formateur, salarié protégé, tient de tels propos à une jeune stagiaire.