Etes-vous prêt maintenant à vous tourner vers un métier utile ?
Mis à jour le 14 Juin 2022
juliette.naux
Après le confinement, faut-il tout laisser tomber pour se tourner vers ce que beaucoup appellent les métiers utiles ? Ou plutôt essayer de donner soi-même du sens à son travail ?
La crise sanitaire liée au Covid-19 a remis beaucoup de choses en perspective. Pendant quelques semaines, nous avons été contraints de rester chez nous et de travailler à domicile (pour ceux qui le pouvaient). Cette période fut une occasion de réfléchir à son avenir professionnel et de redéfinir ce qui est important, alors que la crise aura mis en lumière que certains métiers sont réellement indispensables à la société. Ainsi, selon le dernier sondage YouGov, plus de 50% des Français ont profité du confinement pour redéfinir ce qui est vraiment important à leurs yeux et 40% souhaitent désormais de profonds changements sociaux et sociétaux.
Un retour aux travaux manuels ?
Avec le confinement, de nombreuses personnes se sont aperçues que si leur travail s’arrêtait, le monde ne s’arrêterait pas forcément de tourner. Elles ont donc commencé à se questionner sur leur utilité : « si demain l’économie arrêtait de fonctionner, quelle place dans la société aurais-je par rapport à mon métier ? Mes diplômes et mes connaissances seraient-ils utiles ? ».
Dans notre société, les métiers utiles ne sont pas tous forcément valorisés, tant socialement qu’au niveau des salaires.
Et pourtant, en temps de crise, le métier de plombier, boulanger ou d’éboueur a davantage d’utilité qu’un travail d’ingénieur en aéronautique ! Toutes ces professions plutôt manuelles ont permis au pays de continuer à fonctionner et ont été célébrés par les français prêts à les applaudir sur leur balcon tous les soirs.
Y a-t-il vraiment des métiers inutiles ?
En 2018, le livre de l’anthropologue David Graeber intitulé « Bullshit Jobs » mettait en avant le fait que la plupart d’entre nous exercions un métier inutile, voire carrément néfaste à la société. Et pourtant ces jobs sont valorisés, respectés.
Évitons tout de même de tomber dans les extrêmes : si son métier n’est pas absolument indispensable à la société, il n’est pas forcément inutile ! Tout dépend de l’utilité que l’on veut lui donner et de la façon dont on l’exerce.
Chaque métier peut avoir une finalité utile socialement : un développeur qui optimise un site web pour les personnes en situation de handicap, un comptable qui accompagne un jeune entrepreneur à constituer sa société, etc.
Que dire également des métiers de la culture ? Ils ne sont pas indispensables à notre survie, et pourtant la culture est essentielle à notre société !
La hiérarchisation des métiers est un exercice vain. Seul compte le rapport que chacun de nous entretient avec son propre travail. Trouvons-nous du sens (et du plaisir) dans notre métier au quotidien ? Là est la vraie question !
La crise sanitaire liée au Covid-19 a remis beaucoup de choses en perspective. Pendant quelques semaines, nous avons été contraints de rester chez nous et de travailler à domicile (pour ceux qui le pouvaient). Cette période fut une occasion de réfléchir à son avenir professionnel et de redéfinir ce qui est important, alors que la crise aura mis en lumière que certains métiers sont réellement indispensables à la société. Ainsi, selon le dernier sondage YouGov, plus de 50% des Français ont profité du confinement pour redéfinir ce qui est vraiment important à leurs yeux et 40% souhaitent désormais de profonds changements sociaux et sociétaux.
Un retour aux travaux manuels ?
Avec le confinement, de nombreuses personnes se sont aperçues que si leur travail s’arrêtait, le monde ne s’arrêterait pas forcément de tourner. Elles ont donc commencé à se questionner sur leur utilité : « si demain l’économie arrêtait de fonctionner, quelle place dans la société aurais-je par rapport à mon métier ? Mes diplômes et mes connaissances seraient-ils utiles ? ».
Dans notre société, les métiers utiles ne sont pas tous forcément valorisés, tant socialement qu’au niveau des salaires.
Et pourtant, en temps de crise, le métier de plombier, boulanger ou d’éboueur a davantage d’utilité qu’un travail d’ingénieur en aéronautique ! Toutes ces professions plutôt manuelles ont permis au pays de continuer à fonctionner et ont été célébrés par les français prêts à les applaudir sur leur balcon tous les soirs.
Y a-t-il vraiment des métiers inutiles ?
En 2018, le livre de l’anthropologue David Graeber intitulé « Bullshit Jobs » mettait en avant le fait que la plupart d’entre nous exercions un métier inutile, voire carrément néfaste à la société. Et pourtant ces jobs sont valorisés, respectés.
Évitons tout de même de tomber dans les extrêmes : si son métier n’est pas absolument indispensable à la société, il n’est pas forcément inutile ! Tout dépend de l’utilité que l’on veut lui donner et de la façon dont on l’exerce.
Chaque métier peut avoir une finalité utile socialement : un développeur qui optimise un site web pour les personnes en situation de handicap, un comptable qui accompagne un jeune entrepreneur à constituer sa société, etc.
Que dire également des métiers de la culture ? Ils ne sont pas indispensables à notre survie, et pourtant la culture est essentielle à notre société !
La hiérarchisation des métiers est un exercice vain. Seul compte le rapport que chacun de nous entretient avec son propre travail. Trouvons-nous du sens (et du plaisir) dans notre métier au quotidien ? Là est la vraie question !
Catégorie: