Entretien vidéo : laisser parler les soft skills pour lutter contre les discriminations
Mis à jour le 14 Juin 2022
julien.estephan
La lutte contre les discriminations à l’embauche a donné lieu à de nombreuses innovations dans le domaine des processus de recrutement comme le CV anonyme et la grille de présélection. L’idée derrière chacun de ces dispositifs est de laisser une moins grande part aux potentiels préjugés des recruteurs et de laisser s’exprimer les compétences réelles des candidats. A leur façon, les outils d’entretien vidéo poussent cette logique plus loin encore.
Les entretiens vidéo : principes de fonctionnement
Les solutions permettant de faire passer des entretiens vidéo fonctionnent selon un principe simple : les candidats se présentent à la caméra puis répondent à des questions prédéfinies qui s’affichent sur leur écran ou leur sont lues automatiquement. Le résultat est ensuite partagé avec la ou les personnes participant au processus de recrutement, elles peuvent alors commenter les vidéos et échanger leurs impressions sur les candidats.
Une égalité de traitement
Les entretiens vidéo sont avant tout des outils de présélection et non de sélection définitive. Ils n’ont donc pas besoin d’être précisément ciblés et personnalisés : chaque candidat répond aux mêmes questions, lesquelles ont été prédéfinies comme les plus décisives pour savoir si un candidat est qualifié pour le poste visé. Cette série de questions identiques posée par un même dispositif informatique est une façon de préserver l’égalité de traitement dans le processus de recrutement au-delà du simple envoi du CV. Quel que soit leur profil, les candidats ont ainsi tous l’occasion de répondre aux questions les plus déterminantes.
Une façon de dépasser les potentiels préjugés des recruteurs
Lorsqu’un recruteur lit un CV, il peut être sous l’influence de préjugés conscients ou inconscients : il supposera par exemple qu’un candidat d’origine étrangère ne maîtrisera pas suffisamment le français pour exercer les fonctions proposées ou bien qu’une femme jeune n’aura pas l’assurance et l’autorité nécessaires pour occuper un poste de manager dans certains secteurs. En proposant systématiquement aux candidats de passer un entretien vidéo, les recruteurs se donnent les moyens de dépasser leurs préjugés et de vérifier ce qu’il en est réellement des compétences relationnelles des candidats qu’ils doivent évaluer. Ils ont ainsi une plus forte chance de sélectionner la personne la plus compétente pour le poste.
Laisser parler les soft skills
Les discriminations à l’embauche s’opèrent souvent sur la base de compétences objectives égales. Entre deux candidats présentant les mêmes diplômes et des expériences comparables, le recruteur suppose de meilleurs soft skills à l’un d’entre eux du fait de ses préjugés. En permettant d’évaluer les soft skills de chacun dès la première étape du processus de recrutement, les dispositifs d’entretien vidéo permettent de prévenir ce type de biais et de fournir une base de sélection plus fiable que les simples préjugés des recruteurs.
Les entretiens vidéo : principes de fonctionnement
Les solutions permettant de faire passer des entretiens vidéo fonctionnent selon un principe simple : les candidats se présentent à la caméra puis répondent à des questions prédéfinies qui s’affichent sur leur écran ou leur sont lues automatiquement. Le résultat est ensuite partagé avec la ou les personnes participant au processus de recrutement, elles peuvent alors commenter les vidéos et échanger leurs impressions sur les candidats.
Une égalité de traitement
Les entretiens vidéo sont avant tout des outils de présélection et non de sélection définitive. Ils n’ont donc pas besoin d’être précisément ciblés et personnalisés : chaque candidat répond aux mêmes questions, lesquelles ont été prédéfinies comme les plus décisives pour savoir si un candidat est qualifié pour le poste visé. Cette série de questions identiques posée par un même dispositif informatique est une façon de préserver l’égalité de traitement dans le processus de recrutement au-delà du simple envoi du CV. Quel que soit leur profil, les candidats ont ainsi tous l’occasion de répondre aux questions les plus déterminantes.
Une façon de dépasser les potentiels préjugés des recruteurs
Lorsqu’un recruteur lit un CV, il peut être sous l’influence de préjugés conscients ou inconscients : il supposera par exemple qu’un candidat d’origine étrangère ne maîtrisera pas suffisamment le français pour exercer les fonctions proposées ou bien qu’une femme jeune n’aura pas l’assurance et l’autorité nécessaires pour occuper un poste de manager dans certains secteurs. En proposant systématiquement aux candidats de passer un entretien vidéo, les recruteurs se donnent les moyens de dépasser leurs préjugés et de vérifier ce qu’il en est réellement des compétences relationnelles des candidats qu’ils doivent évaluer. Ils ont ainsi une plus forte chance de sélectionner la personne la plus compétente pour le poste.
Laisser parler les soft skills
Les discriminations à l’embauche s’opèrent souvent sur la base de compétences objectives égales. Entre deux candidats présentant les mêmes diplômes et des expériences comparables, le recruteur suppose de meilleurs soft skills à l’un d’entre eux du fait de ses préjugés. En permettant d’évaluer les soft skills de chacun dès la première étape du processus de recrutement, les dispositifs d’entretien vidéo permettent de prévenir ce type de biais et de fournir une base de sélection plus fiable que les simples préjugés des recruteurs.
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