Comment les Français perçoivent-ils le salariat ?
Mis à jour le 14 Juin 2022
admin
A l’heure où des centaines de milliers de candidats sont en train de plancher sur les épreuves des différents baccalauréats (filière générale, filière professionnelle, filière technique), tout autant rite initiatique du passage à l’âge adulte que sésame indispensable accéder aux études supérieures, nous avons voulu en savoir plus sur la manière dont les actifs perçoivent aujourd’hui le salariat. En particuliers, nous avons souhaité savoir quels sont, pour la population dans son ensemble, les formations et les métiers qui permettent encore aujourd’hui de « s’enrichir ».
L’étude que nous avons menée a été réalisée entre les 9 et 11 juin 2015, auprès d’un panel de 1 300 personnes inscrites sur le site www.meteojob.com, parfaitement représentatif de la population active par tranche d’âge, et par niveau de diplôme.
L’effort doit être récompensé : pour la majorité des répondants (62%), la richesse (qui est une forme réductrice du succès, mais tangible) doit avant tout récompenser l’effort. Et ce, avant la prise de risque (19%).
Bien évidemment, pour avoir un effet de levier maximum, l’effort doit être fait « au bon endroit ». D’où la question de savoir quelles sont les formations et les métiers qui seraient les « mieux récompensés », notamment en matière de rémunération. Autant pour les métiers le choix paraît relativement clair, autant pour les formations, il l’est moins. Ainsi, pour 45% des répondants, ce sont les métiers de la finance suivis par ceux de la santé qui sont les plus rémunérateurs. Les métiers de l’informatique n’arrivent qu’en 5ème position, pour seulement 10% des répondants. Mais, quand il s’agit de savoir quelle formation choisir, la principale réponse, très loin devant les autres (49% des réponses) est que « peu importe la formation, tout dépend ce que l’on en fait ».
Enfin, à la question « quels seraient les sacrifices que vous ne seriez surtout pas prêts à faire pour gagner plus d’argent», là encore, la réponse est sans appel : 45% des répondants déclarent qu’ils ne sont surtout pas prêts à « travailler pour quelqu’un qu’ils jugent insupportable ». Finalement, le facteur humain a encore de beaux jours devant lui…