CHEF DE PARTIE
CDI
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Peu de professions symbolisent autant la culture française que l’emploi chef de partie. Véritable spécialiste de ses préparations culinaires (et la liste est longue), son objectif naturel est de devenir chef « tout court », autrement dit chef de cuisine. Mais le mythe du grand restaurant désignant une réalité de plus en plus rare, beaucoup de chefs de partie préfèrent désormais se lancer dans l’aventure de l’ouverture de leur propre structure. Dans tous les cas, l’expérience en cuisine fait la différence.
La profession de chef de partie est une profession de spécialistes, à un niveau intermédiaire dans les carrières de l’hôtellerie-restauration, qui comprend souvent une dimension de management d’équipes.
Le métier de chef de partie, ou tout simplement de… cuisinier, regroupe plusieurs professions spécialisées qui peuvent chacune être précisée dans les offres d’emploi de chef de partie : - pâtissier, - boulanger, - saucier, - entremétier, - rôtisseur, - poissonnier, - garde-manger, - communard.
Il doit néanmoins être distingué du métier de chef de cuisine, qui touche à toutes ces spécialisations, et qui désigner à proprement parler le métier de… « chef ».
Les formations pour accéder à l’emploi de chef de cuisine sont généralement spécialisées et de niveau CAP. Des formations génériques existent, comme : - le CAP cuisine, - le BTS hôtellerie-restauration option art culinaire, - le bac pro restauration.
Au quotidien, le métier de chef de partie est un métier de spécialiste : - le pâtissier réalise petits pains, viennoiseries et desserts, - le boulanger les pains et également les viennoiseries, - le saucier les sauces et plats en sauce, - l’entremétier est responsable des accompagnements : légumes, riz, pâtes, soupes… - le rôtisseur de tous ce qui concerne les viandes mais aussi des poissons grillés, - le poissonnier de tous les autres plats à base de poissons et crustacés, - le garde-manger de l’approvisionnement de tous ses confrères, - et le communard de la préparation de leurs propres repas !
Outre ses compétences spécialisées en tant que cuisinier, et comme il peut être amené à diriger un certain nombre de commis de cuisine, le chef de partie doit également faire preuve de compétences en matière de management et de pédagogie.
Si le métier de chef (de cuisine) est l’objectif le plus logique et le plus valorisé, de nombreux chefs de partie choisissent de se lancer dans l’aventure de l’ouverture de leur propre restaurant ou de leur propre boutique.
Le marché de l’emploi des chefs de partie est aujourd’hui en tension. Sur les près de 50 000 recrutements de chefs de partie prévus en 2018 par Pôle Emploi - qui les appelle cuisiniers » dans son étude « besoins de main d’œuvre - les difficultés de recrutement recensées étaient de 67,60%.
Dans de nombreux bassins d’emploi, le poste de chef de partie est celui pour lequel le plus de recrutements sont enregistrés. C’est particulièrement le cas dans les bassins d’emploi où le tourisme a une place importante, comme le bassin d’emploi de Cannes, le bassin d’emploi d’Hyères ou le bassin d’emploi de Metz.
En fonction de l’expérience, la fourchette salariale d’un chef de partie varie entre 1 900 et 2 500 € bruts mensuels.
A noter que la progression salariale est déterminée par la convention collective qui encadre le contrat de travail du chef de partie, et qui peut être la convention collective des entreprises de restauration de collectivités pour la restauration collective, et la convention collective des hôtels, cafés restaurants pour la restauration privée.
Les opportunités de carrière après un emploi de chef de partie sont toutes tracées dans l’univers de la restauration, et sont représentées, dans l’ordre d’avancement, par les postes de second de cuisine et de chef cuisinier. Les grands restaurants peuvent introduire différents grades au sein de ces deux catégories de postes. Les opportunités dans le secteur agro-alimentaire ne sont pas non plus à négliger.
Mais à force de courage et de travail, nombreux sont les chefs de partie qui décident d’ouvrir leur propre restaurant, ou leur propre boutique en ce qui concerne les boulangers ou les pâtissiers tout particulièrement.