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Il n’y a pas que l’apparition des « bus Macron » qui dynamise un secteur du transport de personnes en pleine expansion : pour plusieurs raisons, les chauffeurs de bus sont de plus en plus demandés. En effet, la multiplication des lignes, tant urbaines qu’interurbaines, mais aussi le vieillissement et le départ à la retraite d’une très grande proportion des professionnels en activité ont rendu l’emploi de chauffeurs de bus rare par rapport aux besoins, et les recrutements difficiles. Dans ce métier en pleine expansion, facilement accessible mais exigeant, les opportunités se multiplient.
En termes de formation, l’emploi de chauffeur de bus est aisément accessible. Au quotidien en revanche, les exigences du métier ne doivent pas être négligées.
Le nom du poste étant suffisamment explicite, peu de variations existent dans les intitulés d’offres d’emplois de chauffeurs de bus. Les termes de « conducteur de bus » ou de « conducteur de car » sont également utilisés, de même que ceux de « conducteur de bus et d’autocar », de bus urbain ou interurbain, de bus longue distance ou de bus impériaux selon les missions. D’autres annonces font simplement et d’une façon très général mention de postes de « conducteur de transports en communs ».
Le pré-requis indispensable pour pouvoir prétendre à l’emploi de chauffeur de bus est naturellement le permis de conduire correspondant, à savoir le permis D. En termes de formation professionnelles, trois voies sont généralement empruntées : - Le CAP d’agent d’accueil et de conduite routière, transport des voyageurs qui permet de passer le permis D dès 21 ans, - Une Formation Initiale Minimale Obligatoire (FIMO), - Ou l’obtention d’un titre professionnel de conducteur de transports routiers interurbain de voyageurs (CTRIV).
Le métier de chauffeur de bus consiste à mener à bon port différents passagers sur une distance plus ou moins longue, urbaine ou interurbaine, dans un véhicule pouvant transporter plus de 8 personnes. Le contrôle et la gestion des titres de transport peut également faire partie des tâches à accomplir. Il est essentiel d’assurer le transport dans des conditions maximales de sécurité, et donc d’avoir une connaissance importante non seulement du maniement du véhicule et du code de la route, mais aussi de la mécanique, et d’effectuer des contrôles fréquents de son bon état de fonctionnement. Les qualités nécessaires sont donc des qualités de sérieux, de sang froid, et de résistance au stress, les horaires de travail pouvant être longs et surtout atypiques.
Le métier de chauffeur de bus fait aujourd’hui l’objet d’une demande grandissante dans un secteur en pleine expansion.
L’emploi de chauffeur de bus est aujourd’hui proche d’une situation de tension. Selon Pôle Emploi, les projets de recrutement de chauffeurs de bus, ou plus précisément de « conducteurs de transports en commun sur route » étaient au nombre de 9 923 en 2018, pour des difficultés de recrutement recensées de 53,50 %. Autrement dit, plus d’un projet de recrutement sur deux échoue, faute de candidat accepté. Dans le même temps, avec une forte hausse du trafic notamment interurbain, les besoins de recrutement sont en hausse constante.
Malgré cette expansion que connaît dans son ensemble le secteur des transports, le poste reste assez modestement payé, aux alentours des 1 600 € par mois pour les débutants, et jusqu’aux alentours des 2 000 € avec de l’ancienneté. Les chauffeurs relevant de la convention collective des transports routiers et activités auxiliaires du transport ont l’avantage d’avoir une visibilité sur la progression de leur revenu en cours de carrière grâce à une grille salariale commune.
Outre les possibilités d’évolution conventionnelles, le cas échéant, les possibilités d’évolution en carrière sont assez limitées. Plusieurs chauffeurs urbains pourront choisir d’évoluer vers les transports interurbains ou scolaires, ou encore vers un travail sédentaire au dépôt.
